Introduction
Un cold email n’a de valeur que s’il arrive dans la bonne boîte mail, au bon moment, avec le bon message.
Pourtant, 67 % des commerciaux B2B admettent perdre du temps à contacter des prospects mal ciblés (HubSpot, 2024).
La qualité de ta base de données est donc le socle de ta prospection par email. Dans cet article, tu vas apprendre à construire une base de contacts qualifiée, segmentée et conforme au RGPD.
1. Pourquoi une base qualifiée est indispensable
- Une base de mauvaise qualité = taux d’ouverture < 10 % (voire blacklist).
- Une base qualifiée = taux d’ouverture x3 supérieur (entre 30 et 50 % en moyenne).
- Selon Salesforce (2024), les entreprises qui segmentent correctement leur base génèrent +58 % de revenus par campagne.
👉 Moralité : qualité > quantité.
2. Où trouver des contacts qualifiés ?
Trois grandes sources fiables :
- Bases internes
- Clients existants → upsell / cross-sell.
- Anciens prospects → relance.
- Clients existants → upsell / cross-sell.
- Bases externes
- Réseaux professionnels (LinkedIn, etc.).
- Bases spécialisées (Kompass, Apollo.io, Cognism).
- Outils comme Aubiz, qui permettent de rechercher des entreprises par secteur, code NAF, localisation et taille.
- Réseaux professionnels (LinkedIn, etc.).
- Prospection terrain → digitalisation
- Collecte lors d’événements, salons, webinaires.
- Importation dans ton CRM.
- Collecte lors d’événements, salons, webinaires.
3. Les critères pour qualifier un contact
Tu dois vérifier 3 grands points :
- Pertinence sectorielle : est-ce que l’entreprise est dans ton ICP (Ideal Customer Profile) ?
- Taille / potentiel : chiffre d’affaires, effectif, localisation.
- Décideur identifié : adresse mail nominative (éviter contact@).
👉 Exemple :
Un fournisseur SaaS B2B cible des PME industrielles de 10 à 200 employés.
- ❌ Mauvais contact : étudiant stagiaire, adresse générique “info@entreprise.com”.
- ✅ Bon contact : “responsable achats”, email nominatif “prenom.nom@entreprise.com”.
4. Nettoyer et enrichir ta base
Une base “brute” doit être optimisée avant usage :
- Vérification des emails (Zerobounce, Neverbounce).
- Enrichissement : job title, secteur, LinkedIn URL.
- Suppression des doublons.
- Mise à jour régulière : une base perd 25 % de sa valeur par an si elle n’est pas entretenue (ZoomInfo, 2024).
5. La conformité RGPD
En France et en Europe, impossible d’ignorer le RGPD.
Quelques règles simples :
- B2B autorisé si l’email est professionnel et relié à une fonction.
- Possibilité simple de se désinscrire (“unsubscribe”).
- Conservation limitée des données.
👉 Astuce : toujours indiquer la raison du contact dans ton email (“Nous contactons uniquement les entreprises du secteur X, suite à nos recherches sur [source]”).
6. Structurer ta base pour l’efficacité
Un simple fichier Excel ou un CRM peut suffire si bien organisé.
Champs essentiels :
- Nom de l’entreprise.
- Secteur (code NAF, activité).
- Nom + prénom du décideur.
- Poste.
- Email professionnel validé.
- Téléphone (optionnel mais utile en multi-canal).
- Statut de contact (nouveau, contacté, relance, rendez-vous fixé).
👉 Exemple de pipeline simple :
- Nouveau → Contacté → Relance en cours → RDV fixé → Client.
Conclusion
Une campagne de cold mailing réussie repose sur une base de contacts solide. C’est ton carburant : si le carburant est mauvais, la voiture n’avance pas.
Prends le temps de construire, nettoyer et segmenter ta base. Tu verras que tes taux d’ouverture et de réponse grimperont immédiatement.




